Paul Maheke résume sa proposition ainsi « Je me méfie toujours des images. Pour moi, la représentation est un frein à notre compréhension du réel — qui est fait d’énergies, de sensations et de beaucoup d’autres choses qui sont intangibles. Les œuvres de cet ensemble suivent ce même précepte : ce n’est pas parce qu’une chose nous est invisible qu’elle n’existe pas »
Les matières avec lesquelles Paul a travaillé les œuvres de cet ensemble : le cuivre, le laiton, le verre, mais aussi les histoires d'ovnis, les fréquences radio et la danse, sont toutes conductrices d’énergie. Elles sont les véhicules de récits au sein desquels l'invisible entre en dialogue avec le monde visible ; et l'obscurité flirte avec la lumière. Elles sont faites de matières qui interagissent avec nos champs électromagnétiques, avec nos émotions, nos auras (peut-être), et en ce sens, ces œuvres sont performatives.