Gaël Sillere’s work explores the relationship between humans and their environment through dreamlike, satirical scenes. Domestic life forms the backdrop for his eerily familiar worlds, where absurdity permeates even the body. His hybrid, avatar-like figures blur the boundaries between body and environment, reflecting humans’ estrangement from other lifeforms. In Sillere’s distorted mirror, humanity faces capitalism and its drive to eroticize both commodities and experiences. Through fiction, he opens “the first hidden door to the imagination”—inviting viewers to dream, and to laugh.
Gaël Sillere (b. 1994, Montpellier) lives and works in Marseille. A graduate of the École des Beaux-Arts de Toulouse and the École Nationale Supérieure de la Photographie in Arles, Gaël Sillere has exhibited at a.o. Bozar (Brussels, 2022); La Villette (Paris, 2021); Les Rencontres d’Arles (2019); Palais de l’Archevêché (Arles, 2019); and the Manuel Rivera-Ortiz Foundation (Arles, 2019). In 2024, he presented his first solo exhibition, Homo domesticus, curated by Margaux Bonopera and Grégoire d’Ablon at L’Opéra, Arles.
La pratique de Gaël Sillere explore la relation entre l’humain et son environnement à travers des mises en scène oniriques et satiriques. La vie domestique sert de décor à ses univers étrangement familiers, où l’absurde s’insinue jusque dans le corps. Ses figures hybrides, proches d’avatars, brouillent les frontières entre corps et environnement, reflétant ainsi l’éloignement de l’humain vis-à -vis d’autres formes de vie. Dans le miroir déformant tendu par Sillere, l’humanité se trouve aux prises avec le capitalisme et son mécanisme d’érotisation des marchandises et des expériences. Par la fiction, Gaël Sillere ouvre « la première porte dérobée vers l’imaginaire » — invitant le spectateur à rêver et, surtout, à rire.
Gaël Sillere (né en 1994 à Montpellier) vit et travaille à Marseille. Diplômé des Beaux-Arts de Toulouse et de l’ENSP Arles, il a exposé son travail notamment à : Bozar (Bruxelles, 2022) ; La Villette (Paris, 2021) ; Les Rencontres d’Arles (2019) ; Palais de L’Archevêché (Arles, 2019) et Fondation Manuel Rivera-Ortiz (Arles, 2019). En 2024, il a présenté sa première exposition personnelle, Homo domesticus, curatée par Margaux Bonopera et Grégoire d’Ablon à L’Opéra à Arles.

